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Attention

Depuis le début du mois de septembre 2015, la section Vitesse a déménagé : elle passe du RSHC au club Roller à l'ouest. Les horaires d'entrainement restent les mêmes, c'est à dire le mardi de 19h00 à 20h30.

mardi 18 juin 2013

Le dissident



Loin de vouloir renier les pas très glorieuses années de roller .... oh la la, on dirait une rubrique funèbre ; je la refais. 
Darwin nous a tous montré que, pour survivre, il fallait évoluer (à moins que ce ne soit l'inverse ....) ; enfin bon, toujours est-il que, cette année, un membre du RSHC (Eric) s'est essayé sur la semi-discipline olympique (c'est tjs mieux que le roller) : le semi-marathon.
(oui, oui, c'est le truc où on court (vulgairement) pendant 21.1 km).
On pensera ainsi un peu au PUC (club de roller parisien) qui encourage ses membres aux entraînements croisés et aux compétitions en course à pied.

La chance que nous ayons à Caen repose sur ce regroupement de courses que sont les courants de la liberté. (the gulfstream of Freedom pour le lecteur anglophone) : Les rollers de la liberté, la Rochambelle, l'Echauffement (en février), le 10 km, le semi-marathon et enfin le marathon.



L'entraînement s'est déroulé sur 12 semaines (avec les quelques conseils de Yann), à raison de 3 sorties hebdomadaires et d'environ entre 30 et 45 km par semaine. Très scolairement, la semaine se construisait sur 3 types de sorties : 

- VMA courte (tractionné)
- VMA longue (travail au seuil)
- une sortie longue (endurance pas assez fondamentale)

C'est le lendemain des rollers de la liberté que le "semi" s'est élancé de Pegasus Bridge pour rejoindre le Mémorial. Le circuit passait par Bénouville, Blainville, Biéville, Périers sur le Dan, Mathieu, Cambes en plaine, Epron, Caen. (c'était encore mieux que la transjurassienne ...)

Comme on n'est pas loin de 3000 au départ, ils ont décidé d'organiser des sas (pas bêtes les mecs) ; je me glisse prétentieusement à la fin du 1h30. Le départ est donné pour les 3 courses en même temps : le marathon (1000 inscrits), le semi (2900), les 10km (3200).
Les qqs premiers hectomètres se font dans un joyeux bordel mais tout le monde prend finalement son rythme rapidement (contrairement aux marathons en roller, je suis parti du bon endroit).
Les premiers kilomètres se font à une allure de 4'30. Je vois les meneurs d'allure d'1h30 me semer petit à petit, irrémédiablement. 
L'organisation est très différente d'une course en roller : il n'y a pas d'effet de peloton, pas d'inertie, pas d'aspiration, pas de temps de repos (oui, faut bosser) ; Les coureurs qui gravitent autour de moi changent régulièrement, aux aléas du relief, des ravitaillements, des envies pressantes ...
A défaut de maillot, on prend un tee-shirt en lièvre, on l'approche, on l'apprivoise, on le ménage, on l'encourage et ... on le dépasse.

L'ambiance est super : près d'une dizaine de groupes de musique égayent le parcours, du monde quasiment partout le long des 21 km ...

Bref, les 16 premiers kilomètres passent comme une fleur, avec une allure constante.
Du 17ème au 20ème, le temps se fait plus nonchalant, les mètres plus distendus ...
Heureusement, c'est encore là que Philippe se remontre, motive ses troupes et permet de garder le bon rythme.

Au final, c'est un temps officiel de 1'33'55 et un temps réel de 1'33'40 (qui coïncide avec la montre).

Pas trop mal pour un coup d'essai, mais les jambes ressentent aussitôt la dure loi de l'effort c'est plus dur que le roller). Ceci me place au 346ème rang (sur 2897).


A noter qu'ils ont l'excellente idée d'équiper les dossards de puce (RFID).


Si je pouvais me permettre, je ne saurais trop vous conseiller de vous y mettre et de penser aux entraînements croisés qui oxygènent tout entraînement de sportif.


L'intégralité des résultats sont disponibles ici : 
http://www.sportinnovation.fr/resultats/resultat_cr.php?crs=376



3 commentaires:

  1. Merci Eric pour ce petit retour d'expérience.

    " il n'y a pas d'effet de peloton, pas d'inertie, pas d'aspiration, pas de temps de repos (oui, faut bosser)"

    Et oui voilà, c'est en ça que j'ai encore du mal à m'adapter au roller : "il faut bosser" en course à pieds. Je dis pas qu'on bosse pas en roller hein ! mais disons que faire exploser un groupe en course à pieds est bien plus facile qu'en roller où on peut parfois se contenter de prendre l'aspi et où, comme dirait PHAS, tout est histoire de bon wagon

    Cette année j'ai essayé de faire au moins un footing par semaine, et durant 3 semaines j'y mettais même des fractionnés sur 10*30"/30"(toi tu préfères te Tractionner Eric...).
    Je pense que ton idée n'est pas bête ; une coupure à un moment dans l'hiver, quand la salle nous emmerde, quand on veut pas chausser les patins : on pourrait très bien envisager, je sais pas moi, 15 jours sans patins, avec juste des baskets à chaque sortie, histoire de travailler dans le froid et la pluie, de gagner en mental, de faire autre chose pour éviter la lassitude, et de travailler son foncier...

    Faudra y faire réfléchir les coachs ! :-D

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  2. Bravo Eric pour ce temps, surtout que c'est le premier. "il faut bosser" : Ouai c'est pas comme le roller quand tu ne pousses plus, tu t'arrêtes ... Et pour les jambes t'inquietes pas, c'est la croissance... Je pratique l'arrêt roller environs tous les 6 mois sur 6 semaines et je n'aime pas du tout ;-) A bientôt et bonne récupération, c'est important la récup...
    Thierry

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  3. Effectivement, bravo Eric !

    En tant que "coach", je vais aussi vous apporter ma petite contribution...
    Ayant fait de l'athlé, je suis tout à fait d'accord sur le fait que l'on ne profite pas de l'aspi en CAP...et qu'il est bien difficile de s'accrocher à quelque chose, si ce n'est au point de mire, surtout quand on court en couloir...
    Alors oui, il faut être sacrément costaud physiquement !

    Je partage "à fond" l'importance et l'intérêt des "entraînements croisés", notamment pour éviter la lassitude mais aussi pour travailler différemment le "physique" (d'autant qu'il n'est pas simple de bien le travailler en salle l'hiver). Je pense d'ailleurs que beaucoup l'ont déjà compris et savent déjà le faire...

    Par contre, je partage bien moins l'idée de ne pas chausser les patins pendant 15 jours ou 3 semaines...Le patinage de vitesse est un sport technique et c'est ce qui en fait sa grande spécificité et aussi sa "beauté"...Et pour la technique, il faut travailler et encore travailler. Il faut aussi savoir être patient et humble ! Ça, c'est aussi une forme de travail mental...
    Et quand la technique se "décoince", on comprend pourquoi on aime tant faire du roller de vitesse !

    Mais on pourra en reparler !





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