Les 24 heurs du Mans 2012

Cette année, le RSHC a été représenté aux 24 heures du Mans par une équipe 'prestige'.

(comprenez ici que c'est juste le nom de la catégorie et non la valeur de ses 9 membres ... quoique ...)

C'est la catégorie générale : des équipes entre 5 et 10 personnes, mixtes, sans critères d'âge.

Aline, Bénédicte, Vanessa, Franck, Mathieu, Philippe, Thibault, Yann et moi-même avaient été portés volontaires.

Les qualifications :

Le vif du sujet a commencé vers 14h où les qualifications allaient déterminer l'ordre de départ sur la grille.

Je (Eric) m'y suis collé, mais à la troisième foulée, l'abducteur droit a décidé de resté contracté.

Au final, 36eme temps en 35' 365, loin de l'objectif, et pas mal de craintes pr la suite.

16h : le départ.

Mathieu s'y colle encore une fois, il devra partir pour 2 tours. Le premier se fait sans encombre, mais les nuages ont décidé de devenir menaçants. Ces derniers, peur de ne pas être pris au sérieux, ont décidé de mettre à exécution leurs menaces quand Mathieu descendais la Chapelle. La fin de son second tour se fera donc sur une piste détrempée et extrêmement glissante. Forcément, le mec qui attend son relai sous la (grosse) averse n'est autre que moi (ça commence bien c'te histoire). 
Franck, par solidarité , reste derrière les plexiglas, courbe l'échine sous le poids des gouttes et les lèvres sous le plaisir de me voir en légère combinaison sous la pluie battante. Mathieu finit, trempé aussi. Je m'élance, sans storm (les fameuses roues pluie). Pourtant adepte des sols mouillés, la piste réduit toutes véhémences de réaliser un bon temps. Il y a presque plus de monde à descendre la Chapelle sur l'herbe que sur la piste. Au final, 9'50 :( mais l'averse a cessé et tout le monde espère que la piste va sécher vite.

La première partie de la course

Les relais s'enchaînent ensuite : Aline, Tibo, Vanessa, Philippe, Yann, Bénédicte, Franck. Chacun met ses roues pluie quand il en a, mais le vent balaye assez rapidement les traces d'humidité. Les temps ne sont pas au rendez-vous ; et bientôt, le vent remplace la pluie. Le bas du circuit se fera désormais fasse à un vent fort. Au classement général, l'équipe oscille entre les 35eme et la 40eme place. En tête Powerslide (Swings, Hernandez, ...) caracole en tête mais Metalo (Guyader) n'est pas loin. La surprise vient aussi de l'autre équipe Powerslide (Gicquel, Nègre et autres) qui vient s'immiscer dans le duel.

La piste séchant, nos temps se font plus honorables, mais ne sont pas tout à fait à la hauteur de nos espérances. Yann parle, Mathieu oscille entre 8' et 9', j'arrive à limiter la casse à 8', Aline entre 9' et 10. Quant à lui, Tibo me précède de qqs secondes, Vanessa et Philippe prennent les même pas qu'Aline, Yann semble régulier autour de 8'45. La plus féminine des Deuzé fait de même quant à l'autre (le coach fraîchement retraité) tape déjà régulièrement dans les 7'20.

La nuit

Yann parle. Nos relais s'enchaînent ainsi jusqu'à 23h30, le temps pour l'équipe d'opérer sa meïose. Mathieu, Eric, Aline, Tibo et Vanessa vont rouler jusqu'à 3h30 du matin et les autres vont aller chercher un repos parfois bien mérité. A ce stade, nous sommes 32 eme. Les temps descendent fatalement. A 3h30 du matin, les visages sont plus marqués, l'équipe est 38eme.

La suite de la nuit

L'autre partie de la nuit se fait dans des sacs de couchage / voiture pour les uns et sur la piste pour les autres (Yann dort, mais peut-être parle-t-il quand même). Ils ne sont que 4, mais Franck compte pour deux : il enchaîne les 2 tours en 8' jusqu'à 7h30 du matin, heure à laquelle les couche-tard reviennent non sans une certaine joie reprendre leur part du boulot. La soleil revient, chauffe nos épidermes et remonte nos "moraux" respectifs.L'quipe a gagné qqs places.

On remarquera ici la position tout à fait adaptée à la pratique du roller de vitesse pour laquelle Bénédicte a opté.

La seconde partie de la course

Mon abducteur semble avoir ressuscité cette nuit et j'ai moins honte de mes relais. Yann parle encore. Chacun se stabilise et tâche de ne pas descendre sous ses propres objectifs. Le classement général ne bouge pas trop ; Philippe tente, avec succès, de faire chuter Yann lors d'un passage de témoin houleux (il parlera durant sa chute), Aline préserve sa bonne humeur, Yann parle, Philippe filme, Bénédicte ne vomit pas, Franck écoute d'un oeil détaché, Mathieu reste zen, Tibo le précède, je tombe amoureux des RPM poli qui jouxtent notre boxe, Vanessa revit après son début de nuit difficile et le retour du soleil, Yann parle.

Par 3 fois, je tombe avec un des rouleurs de l'équipe Duo d'EO Skate : l'anglais roule bien, et même très bien. Ils finiront 19eme et premier de leur catégorie.

Les dernières heures de course arrivent, le vent n'a pas quitté la partie et visiblement, ne le compte pas. La fatigue alourdit un peu nos temps, mais tout reste correct et notre classement reste très honorable. Yann est désigné comme finisseur (pour le bien-être du reste de l'équipe d'une part, parce que c'est le capitaine de l'équipe d'une autre part et parce que ça ne l'embête pas). Bénédicte retrouve le sourire après son dernier relai, Vanessa semble éprouver le même plaisir. Tibo tente de lui passer le dernier relai le plus tard possible pour qu'il ne fasse pas trois tours ; ce sera perdu : il en fera bien 3.

Lors de son dernier tour, il porte sur ses roues les 38eme du classement. Ce dernier fait d'ailleurs le sprint pour nous chiper la place ; la place se joue alors à 3m. (je ne sais pas s'il a parlé)

Le RSHC a fait 159 tours (665 km), à 27.5 km/h de moyenne. Nous sommes 38eme au classement général, 19eme dans la catégorie générale (prestige). Les premiers (powerslide) en ont fait 207 (soit 866 km) à 36.1 km/h de moyenne.

On est tous content d'en avoir fini, une bière traditionnelle met un point final aux 24 heures et à ce résumé.

Rq : Ayez de l'indulgence pour mes oublis et des photos viendront agrémenter ce texte monolithique.

Eric.