1er mai : Marathon de Beauvais

La première journée de ce week-end bien chargé a vu se dérouler le marathon de Beauvais. Beauvais consistait en un marathon unisexe et unicatégorie de 42 km, les départs furent tout de même décalés entre hommes et femmes.

Arrivés sur place quelques instants auparavant l'heure du départ, nous regardons soucieux les nuages passés au dessus du circuit. Certains mettent même leurs menaces à exécution et trempent allègrement le bitume que nous foulerons dans peu de temps. Tibo et Olivier tergiversent quant à leurs roues, mais le vent a tôt fait de sécher l'asphalte et les roues blanches l'emportent.
Tout les hommes s'alignent ; il y a pas mal de monde sur la ligne de départ : 3 élites, la quasi intégralité du PUC,
Cofi et autres grands noms sont présents. Un grand peloton se forme, secoué parfois de qqs attaques sans convictions, mais aussi pas mal secoué par les qqs parties gratonneuses du circuit. Puis Julien Levrard décide de durcir un peu la course ; me voici lâché avec Tibo pendant que Franck et Olivier tiennent bon.
L'attaque se poursuit et seul 4 patineurs peuvent rester dans les roues de Levallois : Tibaut de Jean (PUC), Antoine Lesavre (PUC), p'tit Franck (ROBB) et notre Franck (RSHC). Une poignée d'efforts plus loin, les 2 Levallois se font la belle.
La course de Franck se transforme alors : il doit subir les attaques des Pucistes et de 'ptit Franck.
Suite à une faute inacceptable et indigne d'un club comme le PUC, Franck se retrouve alors bloqué dans les roues d'un sous-patineur et doit laisser filer Tibaut de Jean et p'tit Franck (je ne le nomme pas, mais c'est facile à retrouver ....)
Pendant ce temps, et au prix d'un effort intense, je remonte notre Tibo à l'arrière du peloton où Olivier a pris place. Devant nous, seuls les 2 élites et les 4 poursuivants.
Au bout de 6 tours, Franck, éprouvé par les attaques dont il est l'objet se doit de lâcher un peu de leste. Il finira alors son chemin de croix (heu pardon, son marathon) en 1h19'30, esseulé mais fier, en 6eme position.
Dans le peloton, nous voila 3 membres du RSHC, bossons un peu, nous cachons aussi un peu. Personne ne veut vraiment rouler dans ce groupe, personne n'attaque ... ce fut une sorte de course d'attente.
L'arrivée de ce dernier se fait alors au sprint. Olivier fait encore jouer son expérience et part au quart de tour quand l'heure sonne. Il fait le trou. Son adversaire direct (et néanmoins ami) profite, lui, d'une belle remontée du fameux Hornet et passe Olivier juste devant la ligne. Olivier termine 11eme, en 1h20, avec une course bien gérée. Tibo et moi sprintons (un peu pour la forme) et je finis juste devant lui, une dizaine de mètre derrière Olivier. Passés la ligne, nous croisons Franck qui, lui aussi, vient d'en terminer.

Les filles sont encore en train de rouler.
Elles sont parties une poignée de secondes derrière nous et nous avons pu les croiser et les doubler au cours du circuit.
Bénédicte s'est accrochée au peloton ; elle a dû, à regrets, laisser partir les 2 jeunes soeurs belges. Pascale, après qqs efforts soutenus, a dû, elle aussi, laisser partir Bénédicte pour ensuite, rejoindre un groupe où l'entente fut un bon facteur de progression. Béné se retrouve alors avec l'ennemie jurée de Pascale, mais le graton a raison se ses jambiers et elle doit lutter contre les crampes. Même avec les encouragements de Franck, la douleur qui se lit sur son visage va avoir raison de sa volonté.
Au tour suivant, et à un tour de la fin, c'en est trop ; A défaut d'éponge, elle jette sa bouteille puis son corps sur un carré d'herbe. On peut tout de même souligner son courage d'avoir poursuivi son effort.
Quant à elle, Pascale termine sa course dans son peloton de 4 femmes et termine honorablement son marathon.

Encore une fois nos vétérans (et oui, le classement ne se fait ici que par âge et la vigueur de Franck n'y a rien pu faire) ont brillé et porté au plus haut les couleurs de leur club favori. Tibo et moi savons désormais qu'il faut maintenant se faire une place dans un peloton plutôt que de croire que la nôtre est à l'arrière.


Une belle récolte pour le RSHC qui tourne déjà le regard vers les championnats de demain.