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Attention

Depuis le début du mois de septembre 2015, la section Vitesse a déménagé : elle passe du RSHC au club Roller à l'ouest. Les horaires d'entrainement restent les mêmes, c'est à dire le mardi de 19h00 à 20h30.

mercredi 28 avril 2010

Gros, très gros week-end en perspective.

Un très gros week-end en perspective pour la section course du RSHC.
Ce week-end les patineurs de la section commenceront leur week-end par le marathon de Beauvais samedi après-midi.
Et dimanche, pour rester en jambes c'est le Championnat Inter-Régional qui les attend avec plusieurs courses dans la journée.
Faites chauffer vos muscles, ça va fumer...

mardi 27 avril 2010

Merci


Merci beaucoup à vous.
Et comme vous pouvez le voir sur la vidéo je maîtrise déjà mon sujet.

dimanche 25 avril 2010

Les championnats de France du marathon ou l'ode à Olivier.


En voilà une épreuve digne des come-back les plus invraisemblables.
Alors Olivier Péru, roue motrice essentielle au RSHC prend ses responsabilités et va défendre sa place.
C'est d'ailleurs le seul qui fera le déplacement de notre club.

Il arrive la veille, pour se familiariser avec le terrain, le climat, et s'octroit tout l'isolement nécessaire avec les grandes épreuves.
Là, esseulé de tous, il se retrouve et se prépare.
Le moral est bon : ses dernières courses lui ont prouvé qu'il était en forme ; pendant tout l'hiver et notre
reprise tardive, il n'a pas mâché ses efforts. Quand il est parti, il a joué son modeste et nous annonçait
que s'il terminait dans les 10, il s'avouerait content. C'est un autre final qui l'attend.

Samedi 25 - 17h, Parc de parilly - Lyon.

Un circuit de 3.8 km, plat pour l'essentiel et avec un 180 pour favoriser les relances. Tous les meilleurs vétérans sont là (enfin sauf P. Poirier qui roule encore chez les nationaux et qui d'ailleurs gagnera).
Sur la ligne de départ, aucun se risque à dire quels sont ses favoris : ils sont nombreux à pouvoir y croire, mais il y a beaucoup d'outsiders aussi. Le coup de fusil retentit et tout le monde se met en branle (bien faire attention de ne pas oublier de mots ....)
Le rythme est rapide : les premiers tours sont avalés à 35 km/h, interdisant toute échappée.
(en même temps, quelle drôle d'idée de donner un départ si proche de l'heure de l'apéro)
Le peloton reste groupé et personne ne veut lâcher sa place.
Malgré toute son expérience, et tout son savoir-faire pour protéger sa place, il dégringole de la 3eme à le 20eme place dans un seul et même virage. C'est dire si les prétendants au titre sont sur le qui-vive et l'heure n'est plus aux cadeaux.
Puis Olivier se retrouve en tête du peloton et c'est lors d'une grosse accélération qu'il perd le contact.
Là, le peloton s'envole, tout espoir est perdu.
Mais c'est sans compter sur toute la combativité de ce compétiteur émérite. Presque comme à son habitude, Olivier s'attendait ce passage à vide. Il ne perd pas courage et redouble d'efforts. Le font ruisselant, le souffle court, la cuisse dure et tressaillante, il rentre dans le peloton au prix d'accélérations avoisinantes les 40 km/h et tâche ensuite de se faire oublier tout en récupérant.
Il tient bon sa place, sifflote même par moment mais n'oublie pas de grimacer quand ses adversaires le regardent. Le rythme est toujours secoué par de multiples accélérations ; les coups de butoir de Weinbrenner, Ducreux et autres Cabarry n'ont pas raison de "notre Olivier" local, dont les jambes se sont trouvées une nouvelle jeunesse.
Et c'est à ce moment que l'arrivée s'annonce. Le peloton est encore compact mais chacun veut disputer sa chance et c'est à 3 lignes de front que les vétérans déboulent dans le dernier virage.
Voilà maintenant le peloton au sprint (je me passerais des images douteuses de l'homme en plein effort).
Olivier amorce son action, slalome entre les patineurs un peu trop courts, frôle les barrières, saute au dessus de jambes atrophiées par l'effort ; il accomplit un superbe sprint et franchira la ligne en 6eme position et qui boucle ses 42 km en 1h17. La victoire est pour Weinbrenner, un habitué.

Lui-même n'aurait pas donné aussi chère de sa peau il y a un an.

Comme quoi, un entraînement suivi, des participations à de nombreuses courses
et une volonté sans faille sont les meilleurs alliés du patineur.


Peut-être que le RSHC devrait se concentrer sur l'import de patineurs ..... les ressources locales n'étant plus ce qu'elles étaient.


Belle perf.





samedi 24 avril 2010

Championnat de France Marathon



Ce week-end a lieu le Championnat de France Marathon à Lyon.
Seul Olivier y sera pour représenter fièrement le RSHC.
Gageons qu'après sa médaille de Bronze sur course "traditionnel" il ait à coeur de montrer nos couleur en tête de course.
Bonne course à lui.

lundi 19 avril 2010

Lamballe - Le résumé


En ce digne premier week-end de printemps, s'est déroulée la seconde étape du championnat route de france. 5 valeureux (et charmants) représentants du RSHC sont donc aller faire le déplacement pour défendre au plus haut les couleurs de leur club favori. Et pour ne pas les citer, il s'agit de : Pascale, Bénédicte, Romain, Franck et Olivier.

Les épreuves oscillent du 500m aux courses de fond de 5000m et d'élimination (5000 et 10000). Le teint hâlé (et même cramé pour certains) de nos compagnons témoigne du soleil radieux qui les a accompagné sur toute la durée du week-end.

14h, samedi.
Les séries du 500m commencent et à l'exception du Romain, tous sont prêts à en découdre.
Bénédicte, avec sa pause hivernale, reste un peu courte sur la piste et voit ses concurrentes directes fanfaronner passer la ligne avant elle.
Pascale, quant à elle, fait une série honorable puis enchaîne avec une finale où elle paraît comme une redoutable concurrente. La hargne et le courroux qui sont les siens la hissent sur la troisième et non moins honorable marche du podium, sur laquelle elle affiche un sourire tout aussi somptueux que le soleil qui irradie sa peau.

Franck et Olivier, quant à eux, effacent leurs séries et s'alignent alors sur leur demi-finale et finale respective. Notre coach fait bonne figure avec un départ canon mais touche ensuite la platine d'un de ses adversaires ; il manque alors de trébucher ; les yeux de Bénédicte se remplisse d'inquiétude, mais il parvient à se relever. Les autres en ont tout de même profiter pour prendre qqs mètres d'avance et malgré un retour qui n'est pas sans nous rappeler un futur encore incertain et une arrivée tout en équilibre, Franck échoue à la dernière et redoutée place. Il avait la victoire dans les jambes ce jour là ...

Olivier, fait son beau sur la ligne, amuse la galerie ; après tout, il est à côté de chez lui à Lamballe.
Le départ est un peu raté et c'est tout en maugréant des insanités à l'attention de sa surcharge pondérale ventrale qu'il se met en jambes. Et là, tout commence : les muscles se bandent, le visage se crispe (on pense à sa femme qui voit ça tout les 2 jours ...), les dents se serrent et le regard prend celui de l'acier le plus froid. Il est dans les roues de ses concurrents ; à la faveur du virage, il en élimine 2, sans même un regard ; puis il se décale et place sa pointe de vitesse. Mais c'est alors que la ligne arrive et il manque qqs centimètres (ces fameux centimètres) à PRU pour la passer en guerrier victorieux, et échoue à qqs encablures du podium.


Quelques heures de repos et les courses de fond s'annoncent.
Chez les senior féminines, une vingtaine de participantes s'agglutinent sur la ligne de départ. Ce dernier est donné sans trop attendre et c'est un beau peloton qui prend forme et avale les hectomètres de bitume qui les séparent de l'arrivée. Le placement dans les premières places est prépondérant à chaque fois que la cloche annonce une élimination au prochain passage. La peur se lit alors dans les yeux des concurrentes qui cherchent à se frayer un passage parmi leurs homologues pour la tête du peloton. A ce jeu, Bénédicte n'est pas la dernière et parvient à rester dans la course. Puis le rythme augmente et Bénédicte sent le poids des années dans ses jambes .... et là, le speakeur, sans sentiments annonce l'élimination du dossard 36. Béné tourne la tête, regarde, implore la pitié, cherche Franck du regard ne sachant quoi faire. Ce dernier a l'oeil gauche du coach froid et dédaigneux ; et l'oeil droit de l'ami, réconfortant, chaleureux, miséricordieux ... Bénédicte doit s'arrêter, tout espoir est perdu.

Chez les femmes d'un certain âge, Pascale, après avoir fêté (et un peu trop arrosé) sa victoire arrive sur la piste en titubant. Elle arbore sa médaille chichement et son sponsor 'Alcooliques Anonymes' prend alors tout son sens. Le départ est sonné (Pascale aussi) et les femmes rancunières imprègnent un rythme soutenu. L'asphalte défile, les tours s'écrèment et le temps s'égraine. Rassemblant tout son courage pour ne pas vomir sur la piste, Pascale en oublie de patiner et se fait éliminer rapidement. Mais sa journée est faite et sa médaille tient encore bon autour de son cou.

Romain, relativement honteux de sa maman ne prendra pas part au départ et annoncera au juge que sa mère doit repartir rapidement.

Les nationaux hommes sont nombreux et Franck compte bien jouer sa place. Une fois n'est pas coutume, la course part à brides abattues et le peloton s'étiole rapidement. Franck tient bon la corde, mais sous les multiples attaques de ses assaillants doit abdiquer et est éliminé à quelques places du carré final.

La dernière carte du RSHC va alors être bientôt abattue : Olivier prend place pour le départ de son 10 000 à éliminations. Les hommes se jaugent, regardent qui a la plus grande platine, bombent le torse et font signent du coin de l'oeil à leur femme toute fière que leur homme maintienne encore une activité sportive.
La pistolet sonne la départ et chaque vétéran se doit de figurer dans les premières places. Après tout, ne peut-on pas être fier de montrer à son fils admiratif une photo de "papa" aux championnats de france de roller ?
Les places de tête sont dures à atteindre, et s'y maintenir nécessite tout le métier et l'expérience d'un vétéran. Olivier à ce jeu n'a guère à apprendre et profite de trajectoires particulièrement tendues pour rester en tête. Le rythme s'accélère. La petite montée fait mal aux jambes, la bave pointe aux commissures de ses lèvres, la lèvre se retrousse, la quenotte se fait dure et le regard vitreux. Le peloton s'emballe, Olivier dans un dernier effort pousse un râle rageur et le ventre à terre, à couilles rabattues, il accélère encore. Abandonnant tout esthétisme, les vétérans courent vers la ligne ; un concurrent, un peu plus faible que les autres trébuche ; il emporte avec lui certains de ses partenaires et Olivier, pas tout à fait par hasard, franchi la ligne en troisième. Il portera le bronze et c'est avec anxiété que Bénédicte appréhende le retour et les jeux de mots sur la couleur des médailles de notre club.


A ces quelques mots, le lecteur attentif aura compris que je n'étais présent à Lamballe, pour des raisons qui ne regardent que moi. Toute ressemblance avec des personnes réelles est totalement fortuite ; mais je reste ouvert à toute modification quant au contenu de ce résumé imaginaire.

A Lamballe, le RSHC a bronzé :)

WEEK-END HISTORIQUE



C'est sous le soleil Breton que la plus belle page de l'histoire de la section course du RSHC s'est écrite ce week-end.
Pour la première fois de sa petite existence le RSHC monte sur un podium de Championnat de France.
Et ce n'est pas 1 médaille mais bien 2 qui ont été gagnées ce week-end et pour que la fête soit plus belle c'est 2 patineurs qui reviennent avec une médaille de bronze autour du coup de ce 1er Championnat de France Vétéran.Pascale aura particulièrement brillée en vitesse sur ces 2 jours pour faire une remonté au classement et venir empocher la troisième place de ce championnat.
Olivier aura su être présent au bon moment pour venir lui aussi prendre un médaille de bronze mais sur le fond.Un grand BRAVO à eux deux pour cette belle performance.

mardi 13 avril 2010

Rennes 2010


Les semaines du mois d'avril voient les courses s'enchaîner.
Le week-end dernier a donc eu lieu la première étape de la coupe du monde de roller à laquelle le RSHC se devait d'être présent. Ce n'est donc pas moins de 5 athlètes qui furent dépêcher sur place pur défendre les couleurs d'un club en perte de vitesse ... Les Tendron au complet (romain et Pascale), la moitié des Vx (PRU et Philippe) et votre rédacteur favori se sont élancés pour 3 courses distinctes.

La course a eu lieu dans le centre ville de Rennes, un parcours avec pas mal de virage et pas mal de graton. Le vent de N / NE a agrémenter à la partie. Mais, contrairement à la tradition : pas de pluie.
Romain a lancé les hostilités avec le semi matinal. Ses chances furent rapidement diminuées par les attaques des autres minimes ; il a fini ses 21 km en un peu plus d'une heure.


Ensuite, l'après-midi fut tout d'abord occupée par le marathon international. Que du beau monde : les qqs meilleurs internationaux, les qqs meilleurs nationaux et ... nous autres. Ce fut entre 110 et 120 coureurs qui étaient agglutinés sur la ligne de départ, en entendant les noms prestigieux des appelés de la première ligne.

Le départ a été donné avec qqs minutes de retard et un rythme soutenu a distendu
le peloton.
Mal positionné sur la ligne, j'ai était dans la cassure au bout d'un tour et demi
; le premier tour s'est fait à 38km/h de moyenne, c'était assez compliqué de venir recoller le gros du groupe.
Du coup, je me suis retrouvé avec un groupe que ma
condescendance qualifiera de 'moyen' ; on peut dire que j'ai bien roulé dans ce groupe, l'ai plutôt emmené que l'inverse, mais ça n'empêche que l'occasion fut ratée.
notre petit peloton sympathique est tout de même remonté sur qqs coureurs, dont
Hornet qui me paraît ne plus rouler si bien que ça. Je finis en 1h23 ; au regard des résultats, j'aurais peut-être pu passer sous les 1h20, avec un groupe peut-être un peu plus performant. sous l'impulsions des élites, il y a eu pas mal de dégâts et de nombreux pelotons se sont formés.
A noter, la performance de Philippe Poirier qui fut le seul national a avoir suivi les élites.


Ensuite, ce fut au tour de la course des vétérans, qui sont partis avec les élites féminines pour aligner les 36km réglementaire. PRU s'est rapidement porté dans le peloton de tête et a assuré les premiers tours en ne se montrant pas trop ; il faut dire que la tête du peloton avait un rythme assez soutenu et il n'y avait pas à en rajouter. Un échappé lyonnais est parti seul ; on ne le reverra plus. Philippe lui a trouvé un peloton assez conséquent et ai resté planqué jusqu'
à la fin, à l'exception de qqs relais pour la forme.
A la faveur d'une attaque, PRU s'e
st retrouvé un peu lâché dans un groupe de 4 ou 5. Comme à son habitude, il n'a pas faibli et 'jouait' avec le peloton des élites féminines qui progressait à une vitesse similaire. Puis, voyant le peloton de devant resté à la même distance, il a pris les choses en main et le petit groupe est rentré dessus.
Ce fut le sprint, mais PR
U paya ses efforts et les laissa partir les fauves ; il prend tout de même une belle 8eme place encourageante pour la suite de la saison.
Philippe lui, n'a pas eu à subir les efforts de sa course particulièrement bien gérée et a pu lancer un sprint où personne n'était en mesure de l
e rattraper.

Quant à elle, Pascale a fait une course très honorable : elle figure dans le peloton de tête jusqu'au départ de 2 de ses concurrentes les plus coriaces. elle reste alors dans un petit groupe, assurant les relais et un rythme correct. A l'arrivée, ce fut une bonne surprise de voir une barrière en plein milieu de la ligne, juste histoire que son peloton ne puissent disputer leur sprint ; il y a avait une 3eme place à la clé, mais sur une étape de la coupe du monde, les Vx (et même nationales) n'ont pas leur place.

Pour ma part, prendre place dans un peloton de 150 fut inédit, mais très mal géré ; Olivier et Pascale ont fait une très belle course et Philippe l'a jouée à malin, malin et demi.





jeudi 8 avril 2010

Lavaré 2010




En ce dimanche 4 avril, s'est déroulée la
petite course bucolique de Lavaré, dans la Sarthe.
Olivier nous informe que sa voiture est en rodage et nous prenons alors l'esprit plus serein....
La précédente course dans ce département ne nous ayant pas été particulièrement favorable, c'est en force que nous arrivons autour du plan d'eau :
Pascale, Roman, Alexandre, Samuel, Tibo, Philippe, Olivier et moi-même.
Le temps est mitigé, pas mal de vent, quelques nuages qui jouent à nous faire de l'ombre.
Les courses de vitesse de ce matin n'ont pas vu Romain briller et Pascale lève les yeux aux nuages quand nous lui demandons si tout s'est bien passé. Nous n'en saurons pas plus.


Les courses de fond débutent en début d'après-midi et commencent par les féminines, toutes catégories confondues.
Pascale est aux avant-postes tout au long des 10km, elle mène même assez souvent sur un bitume sec et brossé par les vents frais. Dans le dernier virage précédent le dernier tour, c'est l'emballement, les cadettes remontent et se placent en tête de peloton mais dans l'histoire, Pascale chute. Elle se relèvera et terminera la course un peu derrière le peloton, les rêves de victoire emporté par le vent.




C'est au tour des
nationaux/élite/senior de se préparer. Tibo en profite pour attaquer son second micro-échauffement et souligne l'organisation exemplaire de l'encadrement. Olivier, lui, s'entraîne aux changements de roues .... les nuages se faisant plus menaçants.
Le départ est donné et c'est une toute autre course que l'année précédente qui s'annonce. Samuel et moi prenons le départ des 30 tours. Le peloton (Samuel décide assez rapidement de ne pas en profiter) reste compact les premiers tours [l'année dernière, ce même peloton était secoué par les attaques incessantes de Philippe Poirier, P'tit Franck, Anthony Rondel ... Cette année, ils sont moins joueurs].

Mais au bout de quelques tours, les 4 premiers, d'un commun accord, partent sans crier gare. Personne ne bouche le trou et il est rapidement trop tard : les 2 élites de Rouen, P. Poirier et A. Rondel se font la belle. Derrière, ça ne s'organise pas vraiment et un rythme pseudo-soutenu écrème par l'arrière le petit peloton que nous sommes. La pluie et la grêle s'en mêle et, au final, nous ne restons plus que 3 à rouler en s'entendant bien. Les écarts se font : on reprend les 2 élites qui abandonneront, on prend un tour à nos poursuivants directs qui restent ensuite dans nos roues et les 2 premiers nous prennent 1 tour juste avant l'arrivée.
La fin de la course s'annonce et je me fais déborder par mes compagnons de route. Je finis donc 5eme au scratch. Samuel, quant à lui, finit avec qqs tours de retard et une première expérience pluvieuse en course.


Tibo en a profité pour terminer son 3eme micro-échauffement. On le sent un peu bougon.
Le départ est donné pour les vétérans, sur une piste qui a même eu le loisir de sécher. Olivier, Tibo et Philippe font bonne figure et s'élancent aussi pour les 30 tours.
Olivier Heuzé a annoncé la couleur et se porte immédiatement en tête pour essayer d'attaquer régulièrement. Personne ne le laisse partir ; PRU, Tibo et certains autres le surveillant.
Notre minorité visible opte pour une stratégie de course qui nous échappe encore : les premiers kilomètres se font dans les premières places du peloton ; Tibo nous fait même le plaisir de faire une attaque avec son ami O. Heuzé, puis revient rapidement au chaud dans le peloton où
PRU assure régulièrement un train qui a le mérite de faire réduire le peloton, au départ bien fourni.
Philippe quant à lui se trouve des potes et fait sa course à un rythme quasi constant, sans jamais baisser de régime.
C'est là qu'une attaque est portée en tête et que
4 coureurs s'échappent : O. Heuzé, Guy Landris (du même club), Pascal Lorenzi et PRU. Les 4 gaillards prennent le large alors que O. Heuzé continue ses attaques sans s'en lasser. Il finira par partir tout seul, comme il le mérite.
Tibo continue dans sa stratégie de course et se cache maintenant dans un petit groupe pour se faire oublier. On sent tous qu'il nous prépare quelque chose, mais on ne sait vraiment pas quoi.
La tête de course continue à un bon rythme ; A un tiers de la fin, PRU se retrouve seul, P. Lorenzi suit Heuzé à quelques dizaines de mètres, sans le remonter et Guy se retrouve un peu coincé car il ne peut pas remonter sur son partenaire. Pourtant, l'homme est fort.
Les derniers tours voient
une remontée de PRU, qui n'a pas faibli, sur Lorenzi, et de Guy sur Heuzé ; cependant, ce dernier, fort en gueule passe le premier la ligne devant son partenaire ; PRU laisse Lorenzi derrière lui et prend alors la seconde place V1 et la 3eme au scratch.
PRU nous a fait une superbe co
urse. Et voilà Tibo qui arrive ; sa stratégie n'ayant pas eu les effets escomptés ; au final Tibo est tout de même 5eme (ah, ce jeu des catégories .....) et nous annonce qu'il lui faut plus que de 3 échauffements afin d'être fin prêt.


C'est enfin le 5000 des jeunes où
Romain nous fait une course honorable en s'accrochant au peloton jusque dans les dernières centaines de mètres. Alexandre a un peu plus de mal à faire sa place parmi les autres jeunes, plus aguerris.

Voilà, ce fut une belle journée, qui a vu le RSHC ramener qqs coupes (dont une superbe).